Tout a commencé par une blague, un mot de travers, une sonorité inventée.
Depuis mon arrivée à Paris, impossible pour moi de retenir le nom de “Suresnes”.
Dans ma tête, elle s’appelait “Sausergue” et le nom est resté.
Le hasard a voulu que ma meilleure amie y rencontre l’amour, et que mon compagnon, lui, y travaille chaque jour.
Alors “Sausergue” est devenue notre façon tendre de parler de cette ville, un clin d’œil affectueux, un mot doux dans notre langage quotidien.
Le jour de leur PACS, ils m’ont demandé une affiche. Pas de Suresnes, non. De “Sausergue”, évidemment. Le mot imaginaire avait pris racine dans nos vies.
Depuis, d’autres autour de moi m’ont fait la même demande : immortaliser une ville, une maison, un lieu du cœur, transformé par l’affection, le souvenir ou la poésie.
Et Kalon Lok est né !